marketing digital : stratégie de contenu

Le contenu pour le marketing digital, un gain pour la visibilité : qualité du contenu obligatoireLe contenu sur Internet pour le marketing digital (chronique diffusée sur RCF)

Se faire connaître sur Internet et les réseaux sociaux, devenir une référence dans les recherches Google nécessite d’investir de plus en plus dans ce que l’on appelle le contenu. Décryptage de cette tendance dans le marketing digital.

Le contenu pour le marketing digital, de quoi s’agit-il et à qui cela s’adresse-t-il et surtout pourquoi faire ?

Commençons par le commencement . Le marketing, c’est un ensemble de stratégies à mettre en œuvre pour qu’une entreprise se montre pour mieux se vendre dans son domaine de compétences. On est donc dans un domaine qui va servir aux entreprises, aussi bien les TPE ou Toutes petites Entreprises – cela inclut les artisans, les PME et évidemment les grands comptes. Le marketing digital, c’est une des stratégies du marketing qui exploite tous les canaux et toutes les techniques liées au monde numérique ou au monde digital si vous préférez, c’est pareil, pour atteindre cet objectif de mieux se montrer, et, du coup, mieux se montrer sur son domaine de compétences. Cela va inclure des stratégies liées à Internet, aux réseaux sociaux, mais aussi des stratégies d’emailing, de publicité en ligne, etc.

Cela concerne-t-il aussi les professions libérales ?

Les professions libérales règlementées ne peuvent pas faire de la publicité, mais elles ont le droit d’avoir une stratégie de marketing digital et la stratégie de contenu pour le marketing digital est peut-être ce qu’il y a de mieux pour les professions libérales.

Qu’est-ce alors que le contenu et quel est son rôle ?

Entrons vraiment dans le vif du sujet ! C’est très intéressant ! Quand on entend contenu, on entend contenu multimédia, cela peut être des articles écrits, des photos, des vidéos ou tout cela en même temps. Et quand on met cela en perspective avec le marketing digital, cela veut dire que l’on va établir en définitive une stratégie de communication digitale basée sur un contenu de qualité qui va véhiculer l’image de l’entreprise, de l’artisan et également de la profession libérale.

Comment véhiculer cette qualité ?

Un contenu de qualité est fait par des professionnels, qu’ils soient internes à l’entreprise ou externes. Ils doivent être réalisés dans les règles de l’art en tant que médias, mais pas seulement… Ils doivent aussi être pensés pour être exploités au mieux sur les canaux de diffusion du marketing digital, à commencer par Internet, les réseaux sociaux, etc.

Je prends un exemple : si vous êtes une entreprise spécialisée dans un domaine très pointu, vous vous devez de réaliser un contenu qui va refléter cette expertise et les différents axes sur lesquels vous l’exploitez au profit de vos clients. Parfait. D’une part il ne s’agit pas de dire que vous êtes les meilleurs, il s’agit de le montrer : on est dans l’exemple, dans le comment vous le faites, avec qui vous l’avez fait.

Ensuite, il faut que le texte, s’il s’agit d’un texte ne soit pas fait comme une publicité mais comme une suite de preuves que vous avancez.

Enfin, il faut que le texte ne soit pas seulement traité comme un véritable article de journal avec une organisation bien structurée des idées, mais il faut en plus que la manière dont sont agencés certains mots relatifs à l’expertise de l’entreprise, de ses marchés, de ses clients soient judicieusement placés dans le texte à certains endroits pour faciliter le repérage de texte qualitatif pour un moteur de recherche comme Google.

Beaucoup d’entreprises ne pensent qu’aux Adwords, ces mots clé que Google vend pour mettre en avant des entreprises qui payent pour cela des milliers ou des dizaines de milliers d’euros par an, et parfois plus encore. Avec un contenu de qualité, vous améliorez votre positionnement sur les pages Google et vous n’êtes pas forcément obligé de payer des mots clé, sauf si cela a été pensé stratégiquement.

Quel complément pour la stratégie autour du texte ?

Si on revient à cette stratégie rapidement décrite pour du texte, elle ne suffit pas, elle doit s’accompagner de contenus de types photos et avant tout de photos. Vous verrez souvent dans des articles de médias sur Internet que pour un article qui est illustré par une vidéo, il y a systématiquement une photo extraite de la vidéo pour compléter les illustrations de l’article : sur Internet, une photo se documente et se référence très facilement et est du coup indispensable. ET comme on parle de photos et de vidéos de qualité : il est désormais fondamental de prendre des professionnels ou au moins des équipements professionnels pour réaliser tous ces travaux de mise en valeur de l’action de l’entreprise. La qualité jusqu’au bout !

Chronique Explorateur Numérique disponible en bas de cet article et sur RCF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

Les objets connectés ou l'Internet des objets par Olivier Pavie sur RCF dans sa chronique Explorateur Numérique du 9 Janvier 2016Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

[Chronique en podcast audio à la fin de cet article et lien direct sur RCF] Les objets connectés sont mis à toutes les sauces créant une sorte de ruée vers l’or, une tendance à tout vouloir connecter et interconnecter. De quoi s’agit-t-il ? Quelle valeur ou quel sens accorder à telle ou telle idée ? C’est ce que propose d’éclaircir Olivier Pavie, consultant en nouvelles technologies et en communication avec les nouvelles technologies.

Pour commencer, rappelons que la notion d’objet connecté est identique à l’expression Internet des Objets, en anglais IoT pour Internet of Things. Un objet connecté a donc de près ou de loin un rapport avec Internet, en sachant qu’Internet est aujourd’hui capable de relier à peu près tous les services liés à l’informatique et aux données à n’importe quel objet par le simple fait qu’il existe des puces électroniques qui coûtent quelques centimes qui peuvent dialoguer avec leur environnement avec des technologies comme le Wifi, mais surtout avec des technologies à très basse consommation électrique sans fil comme le Bluetooth Low Energy ou BLE, ou le Zwave ou encore le ZigBee. Pour donner une idée de la consommation électrique, le ZigBee a été pensé pour pouvoir communiquer cinq ans avec son environnement avec une simple pile bâton 1volt5 de type AA. Et quand je parle de puces à quelques centimes, ce sont des puces électroniques plus puissantes que nos ordinateurs des années 80 et 90 qui tiennent sur la pointe d’un ongle.

Quels sont les services que l’on peut attendre de ces objets ?

ça part dans tous les sens : la pertinence du service sur un marché et l’intelligence déployée dans sa conception, c’est là-dessus que tout repose. J’ai parlé il y a quelques semaines de Linky, le nouveau compteur électrique d’ERDF/EDF : il s’agit d’un objet connecté qui dialogue avec le réseau EDF et avec des objets dans la maison. Aujourd’hui ce peut avec un écran qui permet de visualiser la consommation électrique instantanée, ce peut être le pilotage des radiateurs de la maison en fonction d’un besoin en température dans certaines pièces, ce peut être de piloter la mise sous tension ou l’extinction de lampes, le pilotage des détecteurs de fumée.i

Il ne faut pas que tout cela se mélange avec les objets connectés du voisin !

Les services oui, mais avec l’assurance d’avoir ces services de manière confidentielle et très sécurisée. La sécurité est un des challenges des objets connectés, tout en sachant qu’ils doivent pouvoir être interchangeables, compatibles, évolutifs soit par remplacement, soit par mise à jour de fonctions comme on l’a vu récemment avec la montre Apple qui ne tirait son intelligence que de l’iPhone dans la première version logicielle et qui est aujourd’hui capable de contenir des vrais programmes indépendants du téléphone dans la version 2, ceci sans changer de montre mais juste en la mettant à jour.

Un monde très complexe !

Ce monde des objets connectés est extrêmement complexe sur un plan technique et ça doit être extrêmement simple pour l’utilisateur : ce paradoxe a toujours été celui de l’informatique et avec les objets connectés, cela se corse encore davantage ! 0n a parlé de services dans la maison, il y a aussi tous les services liés à la santé pour lesquels il faut encore améliorer la manière de transmettre des informations très confidentielles. J’ai également abordé le sujet d’un bracelet connecté qui mesure l’activité physique et des paramètres vitaux pour le compte d’une assurance santé : imaginez que le bracelet remonte des informations nominatives sur des paramètres vitaux défectueux… Il y a deux moyens de voir la suite des évènements : soit cela permet d’hospitaliser la personne à un moment qui est encore très précoce dans le diagnostic, soit cela donne l’information à l’assurance santé de faire attention à cette personne sur un plan financier : les risques ont augmenté, le prix de l’assurance est augmenté en conséquence.

Des dérapages sur le plan éthique ?

L’un des autres challenges des objets connectés et notamment dans la santé, c’est d’utiliser les informations à bon escient. Avec des informations rendues anonymes remontées par des centaines de milliers d’appareils conçus de manière intelligente, on peut travailler sur l’amélioration de la santé publique sans problème éthique, il s’agit alors d’un objet connecté à vocation positive. Si le but est d’adapter les prix des contrats tout comme il y a des bonus et des malus en matière de conduite automobile, on est dans un autre monde qui n’est pas humaniste puisqu’il ne tient pas compte de la notion d’égalité en droit dans la naissance et on ne nait pas tous avec la même santé.

Des objets connectés qui peuvent avoir un impact positif sur l’humanité?

Il y a de nombreuses idées positives comme par exemple les équipements qui vont permettre d’arroser très précisément les plantes en fonction du degré hygrométrique du sol et de l’air, les drones qui vont être capables de planter des millions ou des milliards d’arbres, les puces implantées qui vont permettre d’établir des diagnostics de santé permanents sur des personnes très fragiles pour améliorer leur vie quotidienne, les compteurs électriques intelligents qui vont permettre d’économiser des centaines d’usine de production d’électricité au charbon en chine et aux etats unis et sur d’autres énergies fossiles partout dans le monde, tous les objets qui vont avoir un but proactif et actif dans l’accomplissement de tâches utiles qui respectent l’aspect éthique et humaniste et s’insèrent dans un projet sociétal.

Article intéressant  sur startups dans le domaine de l’IoT : http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/idees-business/les-objets-connectes_1732141.html

 

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Révolution : nos ordinateurs 1000 fois plus rapides avant 2020 avec la mémoire 3D Xpoint

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Nos ordinateurs 1000 fois plus rapides avant 2020 ? Une technologie de rupture dans la structure des mémoires des ordinateurs va radicalement changer la manière dont ils vont être architecturés. La mémoire 3D XPoint de Intel et Micron au coeur de cette révolution commence à être produite en masse dès 2016…
Chronique audio en podcast au bas de cet article et sur RCF

Téléchargement de la chronique ici

 

Une mémoire vient d’être inventée par Intel et Micron, les deux plus grosses sociétés du monde dans le domaine des puces, des processeurs et des mémoires. Cette technologie qui va commencer à être produite en masse dès 2016 remet en cause l’architecture de fonctionnement des ordinateurs dans le fait qu’elle va permettre d’accéder à la mémoire habituellement stockée sur les disques durs avec une vitesse 1 Million de fois plus rapide, soit 1000 fois plus rapide que sur les mémoires flash comme les mémoires qui sont sur les clés USB ou les disques durs SSD. En plus, l’ensemble de cette mémoire est 1000 fois plus fiable que la mémoire des clés USB et des disques SSD.

En fait, Intel et Micron ont créé une mémoire non volatile qui va aussi vite que la mémoire vive habituelle des ordinateurs mais se trouve être bien moins chère et même moins chère que les moins chères des mémoires de type SSD. Cela veut dire que le processeur central, au lieu de travailler très vite avec 4 ou 8 go de mémoire vive, va travailler très vite avec des mémoires de 400 ou 800 Go ou 1,6 Tera octets. Cela veut dire que le processeur principal va travailler de concert avec le processeur graphique pour traiter en temps réel les énormes capacités d’informations qui peuvent par exemple composer un univers en 3 dimensions. Cela signifie que l’on va pouvoir développer des nouvelles façons d’accéder aux données pour les traiter dans tous les domaines dans lesquels sert un ordinateur, c’est-à-dire dans l’intégralité des métiers. Cela veut dire que pour traiter la modélisation d’une voiture entière en changeant quelques pièces, le temps de rendu prendra 1000 fois moins de temps et peut être encore moins de temps que cela : au lieu d’un mois de calcul, quelques minutes suffiront.

Les datacenters premiers clients

Pour moi, ce sont les datacenters et autres centres de calculs très gourmands en puissance de calcul et de mémoire qui vont investir massivement dans cette mémoire car cela va leur permettre d’augmenter leur temps de disponibilité, d’avoir moins de maintenance tout en augmentant les volumes de traitement de données sans changer la taille physique des bâtiments. Ils vont soit faire gagner des mois de travail à certains utilisateurs, soit permettre de travailler sur des sujets, notamment dans la médecine, qui n’auraient pas pu être traités avant des années. Des progrès fulgurants à attendre dans le domaine des gènes, de l’ADN, etc.

Comment cela a pu être réalisé…

Les chercheurs de chez Intel et Micron ont réinventé la mémoire avec une technologie de rupture. Elle remet en cause les autres types de mémoires parce qu’elle a été pensée autrement et que les progrès de la recherche ont permis de résoudre des problèmes insurmontables il y a encore quelques années. C’est la combinaison de ces deux atouts qui a permis de créer cette mémoire dont le nom s’écrit 3D XPoint et s’énonce 3D Crosspoint ; et si elle porte ce nom, c’est parce qu’elle est pensée non seulement pour être plus dense que les autres mémoires en termes de surface mais également parce qu’elle est capable d’empiler les couches en 3D sur plusieurs couches. Tout cela avec un mode de stockage des bits de données entièrement revu et corrigé. Ajoutons à cela que ce n’est que la première génération et que les prochaines générations de consoles de jeux vont transformer notre relation au jeu et à l’univers dans lequel elles nous ont habitué.

Pour finir, il faut comprendre que cette mémoire étant non volatile et 1 million de fois plus rapide que le disque dur, Windows, MacOS ou les consoles de jeux démarreront aussi vite que le temps d’appuyer sur le bouton de mise sous tension !

Olivier Pavie

 

 

 

 

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