CES LAS VEGAS 2019 : tendances

CES LAS VEGAS 2019 : tendances

Le CES Las Vegas 2019 dans le Nevada aux Etats-Unis s’est achevé le 10 janvier dernier. Il s’agit du plus grand salon de l’électronique grand public au monde qui accueille les plus grands constructeurs mais aussi un écosystème de startups qui viennent présenter des produits pensés pour être innovants.

Le CES Las Vegas donne le LA chaque année au début de janvier en matière de grandes tendances technologiques. Cette année, écran plat enroulable, interface vocale de partout, voiture autonome et intelligence artificielle ont rempli de nombreuses allées du salon. Il faut néanmoins relativiser l’impact de tout ce qui est présenté. On est plus aujourd’hui dans le Lego technologique qui se base sur de l’existant et le fait évoluer.

Lego Technologique ?


Il n’y a pas de nouveauté révolutionnaire. Il y a des assemblages de technologies plus ou moins innovants, plus ou moins pertinents. Par exemple, s’il y a un écran enroulable chez LG qui est intéressant en 4K, ce n’est pas parce que les technologies qui y sont incluses sont nouvelles, c’est surtout parce que le concept veut présenter une télévision différente qui ne sert plus forcément que de télévision mais aussi de décoration d’ambiance sans dérouler l’écran dans toute sa verticalité : avec la technologie Oled, l’écran se déroule juste ce qu’il faut pour afficher un feu de cheminée réaliste sans prendre tout l’espace. Avec la qualité de l’écran à technologie Oled, les noirs sont si profonds qu’on peut s’y croire en sachant que le « pied » entre guillemets de la TV, est une très bonne chaîne HiFi capable d’accompagner l’image avec le son d’un bon feu.

Oled ou micro-led ?

Evidemment, ce n’est qu’un exemple. Dans une autre taille d’écran, on disposera d’une interface pour choisir la source des meilleures musiques pour les diffuser comme on le souhaite. Bref, une bonne idée dont le prix n’a pas été dévoilé : c’est le concept TV de l’année. Sinon, la 8K s’est invitée un peu partout, mais sans qu’il y ait de médias disponibles et la technologie micro-led, encore meilleure que l’Oled commence à montrer le bout de son nez.tendances CES LAS VEGAS 2019

Des interfaces vocales !

Les interfaces vocales supplantent plein d’interfaces dont on nous rabat les oreilles depuis des années. L’idée cette année est de commander sa TV à la voix pour regarder un film, passer sur Netflix, jouer aux jeux vidéo. Amazon, Google ont lancé les assistants vocaux de manière très agressive en 2018, en 2019, de nombreux gadgets et produits grand public en seront pourvus. Et c’est vrai que ça ne marche pas trop mal. Dans l’absolu, ces interfaces peuvent gérer la diffusion de la musique, la puissance de chaque lumière etc. Mais il faut néanmoins comprendre qu’avant de choisir un type d’interface, il faut qu’il y ait une compatibilité avec les technologies que l’on veut employer. Essayez de faire jouer de la musique Apple Music avec une interface vocale Alexa de chez Amazon qui vend aussi son propre service de musique en ligne ! Maintenant, Apple commence à vendre ses technologies aux constructeurs de TV, ce qui fait que l’on pourra utiliser Apple Music depuis un téléviseur. Tout bouge !

Des risques d’être sur écoute et qu’il y ait intrusion dans la vie privée ?

Les constructeurs ont pensé à la possibilité d’activer une écoute sensée améliorer la reconnaissance vocale et les services. Maintenant, vous avez un smartphone dans la poche, rien ne vous dit que vous n’êtes pas écouté en permanence… Pour les plus paranoïaques, certaines entreprises comme Snips ont développé des assistants vocaux qui ne sont pas connectés au réseau avec pour fer de lance le respect de la vie privée des utilisateurs ce qui a un intérêt de base : le respect du RGPD (Règlement Général de protection des données).

Du côté de la voiture autonome…

La voiture autonome est un grand sujet depuis plus de deux ans au CES Las Vegas. Ce qui est flagrant c’est que c’est un marché avant tout d’équipementiers, c’est-à-dire de compagnies qui vendent des équipements aux constructeurs automobile en première monte, c’est-à-dire pour être monté en usine lors de la production des véhicules, ou alors après, en équipement que l’on peut ajouter soi-même comme on l’a vu avec les autoradios, les GPS, etc. Les fabricants de haut-parleurs et de systèmes audio embarqués ont développé des technologies complémentaires qui évidemment intègrent la reconnaissance vocale mais aussi l’assistance au parking.

Un « Windows » pour la voiture

Dans les faits, la grande annonce, toujours entre guillemets, même s’il ne s’agit pas d’une plaisanterie, loin de là, est celle de Qualcomm, un des leaders mondiaux, entre autres, dans l’équipement des smartphones et donc de la communication mobile. Cette compagnie américaine a annoncé une plateforme, c’est-à-dire un genre de Windows ou macOS fait pour la voiture intelligente et autonome : Snapdragon Automotive Cockpit. Un environnement pensé pour interconnecter tous les équipements nécessaires avec une intelligence artificielle fournie par la compagnie. On ne peut pas détailler l’étendue des possibilités ici.

Le CES Las Vegas est un vaste sujet impossible à décrire en 5 minutes. Il faut retenir que ce qui est le cœur de CES de cette année sera standardisé sur tous ces marchés sous moins de 10 ans et largement répandu dans les cinq ans.

Olivier Pavie

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marketing de contenu : le bon choix

Stratégie, rédaction et conception, vous êtes ici au bon endroit pour définir et mettre en oeuvre une stratégie marketing de contenu.

Stratégie, rédaction et conception, vous êtes ici au bon endroit pour définir et mettre en oeuvre une stratégie marketing de contenu.Votre entreprise vend des produits et services techniques et technologiques et vous avez besoin de développer une stratégie de marketing de contenu pour le faire savoir ? Si vous êtes dans des métiers qui touchent à l’informatique, le web, l’électronique, l’électricité, les énergies renouvelables, la micro-mobilité et les nouvelles technologies en général, vous êtes au bon endroit.

Olivier Pavie est consultant en numérique, marketing et communication digitale, journaliste et écrivain dans les technologies. Il est aussi enseignant, formateur et créateur de plusieurs entreprises dans la presse, les services en informatique et la communication. Depuis 1996, il est l’auteur de nombreux articles et livres sur les nouvelles technologies telles que les réseaux, la vidéo numérique, Internet et les sites Web…, et d’autres sujets qui le passionnent.

Une grande expérience dans les contenus

Son expérience en tant qu’auteur d’ouvrages sur les technologies avec l’écriture de plusieurs dizaines de livres vendus à plus de 600.000 exemplaires, sert à des centaines de milliers de lecteurs en France, dans les pays francophones mais aussi au Royaume Uni, en Allemagne, en Italie et aux Pays Bas. Olivier a également collaboré et collabore avec plusieurs dizaines de revues spécialisées dans des domaines techniques et technologiques variés.

De culture scientifique, technologique et littéraire, Olivier Pavie réalise une prestation d’audit de vos besoins (stratégiques et opérationnels) et les chiffre. Cette première étape, permet d’avoir un aperçu global de ce que vous pouvez envisager comme réalisation(s) en ayant également une idée claire sur les coûts ; vous avez le choix de votre communication.

Des prestations à la carte

Il vous propose des prestations d’écriture de documents d’information technique et stratégique tels que :

  • Etude Stratégique pour le marketing de contenu
  • Etude éditoriale de site Internet avec objectif de référencement
  • Articles
  • Livres blancs et équivalents éditoriaux pour différents cas d’usage
  • Magazines
  • Dossiers de presse
  • Communiqués de presse
  • Cas clients
  • Tribunes
  • Scripts et réalisation de vidéos d’information
  • Etc.

Contact : olivier.pavie@valor.pro

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marketing digital : stratégie de contenu

Le contenu pour le marketing digital, un gain pour la visibilité : qualité du contenu obligatoireLe contenu sur Internet pour le marketing digital (chronique diffusée sur RCF)

Se faire connaître sur Internet et les réseaux sociaux, devenir une référence dans les recherches Google nécessite d’investir de plus en plus dans ce que l’on appelle le contenu. Décryptage de cette tendance dans le marketing digital.

Le contenu pour le marketing digital, de quoi s’agit-il et à qui cela s’adresse-t-il et surtout pourquoi faire ?

Commençons par le commencement . Le marketing, c’est un ensemble de stratégies à mettre en œuvre pour qu’une entreprise se montre pour mieux se vendre dans son domaine de compétences. On est donc dans un domaine qui va servir aux entreprises, aussi bien les TPE ou Toutes petites Entreprises – cela inclut les artisans, les PME et évidemment les grands comptes. Le marketing digital, c’est une des stratégies du marketing qui exploite tous les canaux et toutes les techniques liées au monde numérique ou au monde digital si vous préférez, c’est pareil, pour atteindre cet objectif de mieux se montrer, et, du coup, mieux se montrer sur son domaine de compétences. Cela va inclure des stratégies liées à Internet, aux réseaux sociaux, mais aussi des stratégies d’emailing, de publicité en ligne, etc.

Cela concerne-t-il aussi les professions libérales ?

Les professions libérales règlementées ne peuvent pas faire de la publicité, mais elles ont le droit d’avoir une stratégie de marketing digital et la stratégie de contenu pour le marketing digital est peut-être ce qu’il y a de mieux pour les professions libérales.

Qu’est-ce alors que le contenu et quel est son rôle ?

Entrons vraiment dans le vif du sujet ! C’est très intéressant ! Quand on entend contenu, on entend contenu multimédia, cela peut être des articles écrits, des photos, des vidéos ou tout cela en même temps. Et quand on met cela en perspective avec le marketing digital, cela veut dire que l’on va établir en définitive une stratégie de communication digitale basée sur un contenu de qualité qui va véhiculer l’image de l’entreprise, de l’artisan et également de la profession libérale.

Comment véhiculer cette qualité ?

Un contenu de qualité est fait par des professionnels, qu’ils soient internes à l’entreprise ou externes. Ils doivent être réalisés dans les règles de l’art en tant que médias, mais pas seulement… Ils doivent aussi être pensés pour être exploités au mieux sur les canaux de diffusion du marketing digital, à commencer par Internet, les réseaux sociaux, etc.

Je prends un exemple : si vous êtes une entreprise spécialisée dans un domaine très pointu, vous vous devez de réaliser un contenu qui va refléter cette expertise et les différents axes sur lesquels vous l’exploitez au profit de vos clients. Parfait. D’une part il ne s’agit pas de dire que vous êtes les meilleurs, il s’agit de le montrer : on est dans l’exemple, dans le comment vous le faites, avec qui vous l’avez fait.

Ensuite, il faut que le texte, s’il s’agit d’un texte ne soit pas fait comme une publicité mais comme une suite de preuves que vous avancez.

Enfin, il faut que le texte ne soit pas seulement traité comme un véritable article de journal avec une organisation bien structurée des idées, mais il faut en plus que la manière dont sont agencés certains mots relatifs à l’expertise de l’entreprise, de ses marchés, de ses clients soient judicieusement placés dans le texte à certains endroits pour faciliter le repérage de texte qualitatif pour un moteur de recherche comme Google.

Beaucoup d’entreprises ne pensent qu’aux Adwords, ces mots clé que Google vend pour mettre en avant des entreprises qui payent pour cela des milliers ou des dizaines de milliers d’euros par an, et parfois plus encore. Avec un contenu de qualité, vous améliorez votre positionnement sur les pages Google et vous n’êtes pas forcément obligé de payer des mots clé, sauf si cela a été pensé stratégiquement.

Quel complément pour la stratégie autour du texte ?

Si on revient à cette stratégie rapidement décrite pour du texte, elle ne suffit pas, elle doit s’accompagner de contenus de types photos et avant tout de photos. Vous verrez souvent dans des articles de médias sur Internet que pour un article qui est illustré par une vidéo, il y a systématiquement une photo extraite de la vidéo pour compléter les illustrations de l’article : sur Internet, une photo se documente et se référence très facilement et est du coup indispensable. ET comme on parle de photos et de vidéos de qualité : il est désormais fondamental de prendre des professionnels ou au moins des équipements professionnels pour réaliser tous ces travaux de mise en valeur de l’action de l’entreprise. La qualité jusqu’au bout !

Chronique Explorateur Numérique disponible en bas de cet article et sur RCF

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un OS Souverain en France ? Une aberration politique, économique et technologique

Un OS Souverain en France ? Une aberration politique, économique et technologique par Olivier Pavie, consultant, auteur et journaliste dans les nouvelles technologies et la communicationUn OS Souverain en France ? Une aberration politique, économique et technologique

Les députés ont récemment adopté un amendement concernant l’étude de la mise en place d’un OS souverain. D’une part de quoi s’agit-il et d’autre part, qu’est-ce que cela implique ?

Parler d’OS c’est parler de système d’exploitation des ordinateurs et autres équipements informatiques. Sur les ordinateurs modernes, le système d’exploitation est principalement Windows sur les PC, on l’appelle MacOS sur les Macintosh, Android sur certains téléphones, mais aussi IOS sur les iPhones. Il y a aussi Linux qui est souvent utilisé mais plutôt dans des domaines professionnels assez ciblés. Si la France voulait se doter d’un OS dit souverain, ce serait pour que les ordinateurs français, et principalement ceux des administrations fonctionnent sur un système qui ne serait rien de tout ce que je viens de citer. Il faudrait le créer.

Quel serait l’intérêt ?

Sur le papier, c’est simple, l’intérêt c’est que l’on serait certains que tous les programmes et toutes les fonctions qui composent le système d’exploitation n’auraient pas des logiciels espions et des fonctions cachées qui permettraient d’aller voir ce qui se passe sur les ordinateurs.

Toutefois il y a plein de mais, c’est comme une idéologie politique, on sait très bien que rien ne peut être parfait, qu’il y aura des gens qui trouveront des failles de sécurité, qui développeront des virus etc. En plus de l’OS qui va déjà coûter une fortune, le paradoxe c’est qu’il faudra sans cesse dépenser d’autres fortunes pour développer des logiciels qui existent déjà et que l’on trouve gratuitement parce qu’ils n’existeront pas sur l’OS que l’on aura réinventé.

On parle d’un Milliard pour l’OS…

Le chiffre d’un milliard d’euros circule sur Internet, mais là encore, je me permets d’avancer que c’est une grande idiotie ; on voit que les ministres, l’assemblée nationale et les députés n’ont absolument pas le niveau pour débattre de ces sujets qui les dépassent ; ce sont les lobbyistes qui agissent dans l’ombre pour alimenter les caisses de grosses compagnies françaises.

Je vais vous donner un bon exemple à ne pas reproduire et qui se rapproche de notre sujet d’OS Souverain. Le plus intéressant étant que le dénouement de cet exemple s’est passé dans la même semaine que le vote des députés sur l’OS souverain. Ne pas y voir une relation serait faire la politique de l’autruche.

Cet exemple, c’est celui du projet de Cloud souverain décidé en 2012. Il s’avère être un fiasco politique et économique alors qu’il était beaucoup plus simple à réaliser que l’OS souverain dont on parle ici.

Pourquoi un fiasco politique et économique ? Politique parce que ce sont des incompétences et mauvaise connaissance de l’existant technologique par les députés qui ont prévalu.

Economique parce que les sociétés Cloudwatt et Numergy créées pour l’occasion par le gouvernement avec l’argent de la caisse des dépôts, d’Orange et de Thalès, valorisées chacune 225 Millions au départ, soit 450 millions à elles deux, ont réussi à réaliser 8 millions de chiffre d’affaires à elles deux en 2014.

J’ajoute qu’en 2015, Cloudwatt a été reprise à 100% par Orange pour un prix non communiqué et certainement proche de 0, et que Numergy, placée en plan de sauvegarde en Octobre 2015 a été absorbée par SFR à 100% en janvier 2016 pour un prix non communiqué mais vraisemblablement pour 1 euro symbolique et l’obligation de trouver une solution pour les salariés repris ou pas.

Si on revient sur l’OS souverain, imaginez que la situation risque d’être bien pire…. Si on arrive à faire cet OS, 1 Milliard c’est à la fois beaucoup et très peu. Windows a coûté plusieurs dizaines de Milliards à Microsoft depuis 1985, en 30 ans… Cela montre d’une part que cela ne se fait pas tout seul et pas en soufflant dessus et en tous cas pas avec quelques dizaines de programmeurs pendant deux ou trois ans comme j’ai pu le lire dans la presse généraliste qui elle non plus n’y connait rien en numérique ou presque. Ce milliard ne tient pas compte des programmes qu’il va en plus falloir développer pour faire fonctionner tout ça. Sans compter la maintenance, les antivirus et dispositifs d’anti-piratage qu’il va falloir mettre en place, les évolutions de l’OS, les déploiements de mises à jour de parcs, les personnes qu’il va falloir former. S’agira-t-il encore de fonctionnaires puisque seuls les ordinateurs de l’administration française en seront équipés ?

N’y a t-il pas déjà un OS en France sans avoir besoin d’en redévelopper ?

L’ANSSI, l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information a développé depuis 2005 un logiciel baptisé CLIP. C’est presque un système d’exploitation, mais en fait cela s’appuie sur une base de système d’exploitation Linux. C’est une couche logicielle étanche en termes de sécurité entre Linux et les applicatifs de communication de l’ANSSI et l’usage éventuel d’un système d’exploitation plus classique qui peut être installé, comme par exemple Windows qui fonctionne lui aussi dans une bulle étanche par rapport aux applications de l’administration mais reste un vrai Windows dans son fonctionnement et son ouverture vers les réseaux.

CLIP comme solution ?

Si les lobbyistes que sont les grandes sociétés de service n’étaient pas derrière cette manipulation politico économique, la question ne se poserait pas : CLIP est une solution et il y en a surement d’autres. En ce qui concerne le lobbying, je rappelle que l’une des plus grosses sociétés de service en informatique est Atos et qu’elle est dirigée par un ancien ministre de l’économie et des finances et ancien PDG de France Telecom : Thierry Breton. Ces noms sont tous impliqués dans le fiasco du Cloud souverain dans lequel Atos, société privée récupère à la pelle actions dans Bull, partenariats avec l’Europe, etc.

Si je reviens précisément à mon sujet, pourquoi réinventer la roue et dépenser de l’argent là-dedans alors que nous devons nous concentrer sur notre compétitivité, sur l’emploi, la formation dans les nouveaux métiers du numérique, l’éducation, etc.?

L’OS Souverain est une aberration économique et politique qui ne sert que les desseins de sociétés privées qui s’enrichissent à bon compte, comme les banques qui se sont renflouées sur le dos des états et des contribuables dans les années 2008/2009

Podcast de l’émission du 30/01/2016 sur RCF Méditerranée

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Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

Les objets connectés ou l'Internet des objets par Olivier Pavie sur RCF dans sa chronique Explorateur Numérique du 9 Janvier 2016Des objets connectés, oui mais pas pour n’importe quoi…

[Chronique en podcast audio à la fin de cet article et lien direct sur RCF] Les objets connectés sont mis à toutes les sauces créant une sorte de ruée vers l’or, une tendance à tout vouloir connecter et interconnecter. De quoi s’agit-t-il ? Quelle valeur ou quel sens accorder à telle ou telle idée ? C’est ce que propose d’éclaircir Olivier Pavie, consultant en nouvelles technologies et en communication avec les nouvelles technologies.

Pour commencer, rappelons que la notion d’objet connecté est identique à l’expression Internet des Objets, en anglais IoT pour Internet of Things. Un objet connecté a donc de près ou de loin un rapport avec Internet, en sachant qu’Internet est aujourd’hui capable de relier à peu près tous les services liés à l’informatique et aux données à n’importe quel objet par le simple fait qu’il existe des puces électroniques qui coûtent quelques centimes qui peuvent dialoguer avec leur environnement avec des technologies comme le Wifi, mais surtout avec des technologies à très basse consommation électrique sans fil comme le Bluetooth Low Energy ou BLE, ou le Zwave ou encore le ZigBee. Pour donner une idée de la consommation électrique, le ZigBee a été pensé pour pouvoir communiquer cinq ans avec son environnement avec une simple pile bâton 1volt5 de type AA. Et quand je parle de puces à quelques centimes, ce sont des puces électroniques plus puissantes que nos ordinateurs des années 80 et 90 qui tiennent sur la pointe d’un ongle.

Quels sont les services que l’on peut attendre de ces objets ?

ça part dans tous les sens : la pertinence du service sur un marché et l’intelligence déployée dans sa conception, c’est là-dessus que tout repose. J’ai parlé il y a quelques semaines de Linky, le nouveau compteur électrique d’ERDF/EDF : il s’agit d’un objet connecté qui dialogue avec le réseau EDF et avec des objets dans la maison. Aujourd’hui ce peut avec un écran qui permet de visualiser la consommation électrique instantanée, ce peut être le pilotage des radiateurs de la maison en fonction d’un besoin en température dans certaines pièces, ce peut être de piloter la mise sous tension ou l’extinction de lampes, le pilotage des détecteurs de fumée.i

Il ne faut pas que tout cela se mélange avec les objets connectés du voisin !

Les services oui, mais avec l’assurance d’avoir ces services de manière confidentielle et très sécurisée. La sécurité est un des challenges des objets connectés, tout en sachant qu’ils doivent pouvoir être interchangeables, compatibles, évolutifs soit par remplacement, soit par mise à jour de fonctions comme on l’a vu récemment avec la montre Apple qui ne tirait son intelligence que de l’iPhone dans la première version logicielle et qui est aujourd’hui capable de contenir des vrais programmes indépendants du téléphone dans la version 2, ceci sans changer de montre mais juste en la mettant à jour.

Un monde très complexe !

Ce monde des objets connectés est extrêmement complexe sur un plan technique et ça doit être extrêmement simple pour l’utilisateur : ce paradoxe a toujours été celui de l’informatique et avec les objets connectés, cela se corse encore davantage ! 0n a parlé de services dans la maison, il y a aussi tous les services liés à la santé pour lesquels il faut encore améliorer la manière de transmettre des informations très confidentielles. J’ai également abordé le sujet d’un bracelet connecté qui mesure l’activité physique et des paramètres vitaux pour le compte d’une assurance santé : imaginez que le bracelet remonte des informations nominatives sur des paramètres vitaux défectueux… Il y a deux moyens de voir la suite des évènements : soit cela permet d’hospitaliser la personne à un moment qui est encore très précoce dans le diagnostic, soit cela donne l’information à l’assurance santé de faire attention à cette personne sur un plan financier : les risques ont augmenté, le prix de l’assurance est augmenté en conséquence.

Des dérapages sur le plan éthique ?

L’un des autres challenges des objets connectés et notamment dans la santé, c’est d’utiliser les informations à bon escient. Avec des informations rendues anonymes remontées par des centaines de milliers d’appareils conçus de manière intelligente, on peut travailler sur l’amélioration de la santé publique sans problème éthique, il s’agit alors d’un objet connecté à vocation positive. Si le but est d’adapter les prix des contrats tout comme il y a des bonus et des malus en matière de conduite automobile, on est dans un autre monde qui n’est pas humaniste puisqu’il ne tient pas compte de la notion d’égalité en droit dans la naissance et on ne nait pas tous avec la même santé.

Des objets connectés qui peuvent avoir un impact positif sur l’humanité?

Il y a de nombreuses idées positives comme par exemple les équipements qui vont permettre d’arroser très précisément les plantes en fonction du degré hygrométrique du sol et de l’air, les drones qui vont être capables de planter des millions ou des milliards d’arbres, les puces implantées qui vont permettre d’établir des diagnostics de santé permanents sur des personnes très fragiles pour améliorer leur vie quotidienne, les compteurs électriques intelligents qui vont permettre d’économiser des centaines d’usine de production d’électricité au charbon en chine et aux etats unis et sur d’autres énergies fossiles partout dans le monde, tous les objets qui vont avoir un but proactif et actif dans l’accomplissement de tâches utiles qui respectent l’aspect éthique et humaniste et s’insèrent dans un projet sociétal.

Article intéressant  sur startups dans le domaine de l’IoT : https://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/idees-business/les-objets-connectes_1732141.html

 

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Révolution : nos ordinateurs 1000 fois plus rapides avant 2020 avec la mémoire 3D Xpoint

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Nos ordinateurs 1000 fois plus rapides avant 2020 ? Une technologie de rupture dans la structure des mémoires des ordinateurs va radicalement changer la manière dont ils vont être architecturés. La mémoire 3D XPoint de Intel et Micron au coeur de cette révolution commence à être produite en masse dès 2016…
Chronique audio en podcast au bas de cet article et sur RCF

Téléchargement de la chronique ici

 

Une mémoire vient d’être inventée par Intel et Micron, les deux plus grosses sociétés du monde dans le domaine des puces, des processeurs et des mémoires. Cette technologie qui va commencer à être produite en masse dès 2016 remet en cause l’architecture de fonctionnement des ordinateurs dans le fait qu’elle va permettre d’accéder à la mémoire habituellement stockée sur les disques durs avec une vitesse 1 Million de fois plus rapide, soit 1000 fois plus rapide que sur les mémoires flash comme les mémoires qui sont sur les clés USB ou les disques durs SSD. En plus, l’ensemble de cette mémoire est 1000 fois plus fiable que la mémoire des clés USB et des disques SSD.

En fait, Intel et Micron ont créé une mémoire non volatile qui va aussi vite que la mémoire vive habituelle des ordinateurs mais se trouve être bien moins chère et même moins chère que les moins chères des mémoires de type SSD. Cela veut dire que le processeur central, au lieu de travailler très vite avec 4 ou 8 go de mémoire vive, va travailler très vite avec des mémoires de 400 ou 800 Go ou 1,6 Tera octets. Cela veut dire que le processeur principal va travailler de concert avec le processeur graphique pour traiter en temps réel les énormes capacités d’informations qui peuvent par exemple composer un univers en 3 dimensions. Cela signifie que l’on va pouvoir développer des nouvelles façons d’accéder aux données pour les traiter dans tous les domaines dans lesquels sert un ordinateur, c’est-à-dire dans l’intégralité des métiers. Cela veut dire que pour traiter la modélisation d’une voiture entière en changeant quelques pièces, le temps de rendu prendra 1000 fois moins de temps et peut être encore moins de temps que cela : au lieu d’un mois de calcul, quelques minutes suffiront.

Les datacenters premiers clients

Pour moi, ce sont les datacenters et autres centres de calculs très gourmands en puissance de calcul et de mémoire qui vont investir massivement dans cette mémoire car cela va leur permettre d’augmenter leur temps de disponibilité, d’avoir moins de maintenance tout en augmentant les volumes de traitement de données sans changer la taille physique des bâtiments. Ils vont soit faire gagner des mois de travail à certains utilisateurs, soit permettre de travailler sur des sujets, notamment dans la médecine, qui n’auraient pas pu être traités avant des années. Des progrès fulgurants à attendre dans le domaine des gènes, de l’ADN, etc.

Comment cela a pu être réalisé…

Les chercheurs de chez Intel et Micron ont réinventé la mémoire avec une technologie de rupture. Elle remet en cause les autres types de mémoires parce qu’elle a été pensée autrement et que les progrès de la recherche ont permis de résoudre des problèmes insurmontables il y a encore quelques années. C’est la combinaison de ces deux atouts qui a permis de créer cette mémoire dont le nom s’écrit 3D XPoint et s’énonce 3D Crosspoint ; et si elle porte ce nom, c’est parce qu’elle est pensée non seulement pour être plus dense que les autres mémoires en termes de surface mais également parce qu’elle est capable d’empiler les couches en 3D sur plusieurs couches. Tout cela avec un mode de stockage des bits de données entièrement revu et corrigé. Ajoutons à cela que ce n’est que la première génération et que les prochaines générations de consoles de jeux vont transformer notre relation au jeu et à l’univers dans lequel elles nous ont habitué.

Pour finir, il faut comprendre que cette mémoire étant non volatile et 1 million de fois plus rapide que le disque dur, Windows, MacOS ou les consoles de jeux démarreront aussi vite que le temps d’appuyer sur le bouton de mise sous tension !

Olivier Pavie

 

 

 

 

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Explorateur Numérique sur RCF : Stratégie de mots de passe

olivier-pavieCette semaine, Olivier Pavie, consultant et écrivain/journaliste dans les nouvelles technologies alerte sur les dangers d’une mauvaise stratégie de mots de passe (écoutez le podcast à la fin de cet article).

Le chef de la CIA s’est récemment fait pirater des informations classées secret défense, comment cela est-il possible ? C’est tout simple. Les utilisateurs d’Internet n’ont pas encore compris que la plus grande sécurisation sur Internet tient déjà dans le ou les mots de passe qu’on utilise : tout est dans la stratégie de mots de passe !

Selon le jeune pirate qui a pu accéder à ces secrets d’état, il n’aurait utilisé que de l’ingénierie sociale, c’est-à-dire qu’il se serait renseigné sur le directeur de la CIA, les dates de naissance de ses proches, les prénoms, etc. pour trouver le mot de passe de son compte email. Imaginez que ce brave directeur de la CIA dont le développement de l’acronyme signifie quand même Central Intelligence Agency, c’est-à-dire Agence centrale de l’intelligence, sous-entendu des Etats-Unis, s’est contenté d’utiliser un mot de passe basé sur des informations personnelles.
Les gens pensent que c’est plus simple à retenir, et passez-moi l’expression, ceux sont ceux qui ne pensent pas plus loin que le bout de leur nez. Est-ce qu’ils confient le code de leur compte bancaire en ligne à n’importe qui ? Est-ce qu’ils n’ont pas appris par cœur leur code de carte bancaire pour payer chez les commerçants ? Est-ce qu’ils montrent à tout le monde la combinaison de leur cadenas à code ou de la désactivation de leur système d’alarme ? Vous rendez-vous compte qu’en tant que consultant j’ai eu à expliquer à des patrons d’entreprise que l’on ne met pas le mot de passe de son compte sur un post-it sur le bord de son écran… et eux de me répondre : « oui mais il est trop compliqué » !!!

Il faut que tout le monde comprenne que toutes les meilleures solutions de sécurisation informatique ne serviront à rien tant qu’il y aura ce que j’appelle des irresponsables. Et même si le mot est fort, c’est une évidence. Pour vous dire, j’ai demandé des décharges écrites à certains clients pour qu’ils me disent qu’ils étaient conscients des risques encourus à ne pas utiliser des mots de passe sécurisés ou à utiliser des mots de passe que plusieurs personnes connaissaient dans leur entourage !!!

Alors que faire pour avoir un bon mot de passe ? Un bon moyen de créer un bon mot de passe est par exemple d’utiliser une combinaison de lettres minuscules et majuscules et d’y accoler un code de carte bleue que l’on n’utilise plus, et bien entendu, cette combinaison de lettres n’a aucun lien avec des personnages proches ayant existé dans votre vie, et surtout pas abcd, xyz ou autre suite de lettres très employée. Par ailleurs, il est impératif de ne pas confier ce mot de passe à qui que ce soit. Autre idée complémentaire, si vous avez bien mémorisé ce mot de passe « sérieux », rien ne vous empêche d’en imaginer quelques variantes : les variantes peuvent être très simples à retenir sur un mot de passe complexe.

Comment fait-on alors si on doit autoriser quelqu’un à utiliser son compte à un moment donné ? Cette personne va connaître votre mot de passe… Il y a des moments où il faut confier son mot de passe. Dans le monde de l’informatique professionnelle, il y a des serveurs qui vont autoriser des personnes à accéder à telle information ou telle autre avec son propre compte, il y a aussi la possibilité de déléguer. Dans le monde personnel, il n’y a généralement qu’un seul moyen d’accéder au compte, c’est avec le nom du compte ou le numéro de compte quand il s’agit d’une banque, et à partir de là, on y ajoute le mot de passe que vous seul connaissez.

La seule solution quand on ne peut pas déléguer des droits à un autre compte consiste à changer momentanément son propre mot de passe pour permettre à cette personne d’accéder au compte. C’est le minimum requis pour garder la confidentialité sur votre meilleur système de défense contre le piratage des données, l’usurpation d’identité, … j’en passe et des meilleures.

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Explorateur Numérique sur RCF : tendance universalité, continuité, instantanéité

olivier-pavie-rcf-10-2015Cette semaine, Olivier Pavie, consultant et écrivain/journaliste dans les nouvelles technologies nous partage sa vision sur la manière dont évolue le monde numérique : une tendance à la continuité et à l’instantanéité.

Depuis des décennies on échange des informations d’un ordinateur à un autre en s’échangeant ce que l’on appelle des fichiers. Un fichier Word pour un texte, un fichier vidéo pour un film, des fichiers de photos numériques, même si on appelle cela des photos numériques, etc. On a commencé avec les disquettes, puis sont arrivées les clés USB et là on en arrive à travailler dans un univers numérique en totale continuité. On commence à travailler sur un sujet sur un ordinateur et sans avoir besoin d’échanger quoi que ce soit, on peut continuer à travailler sur le même sujet avec son smartphone ou sa tablette : l’univers numérique est continu, pas de coupure, pas d’envoi de fichier ou de mail avec pièce attachée.

Il y a des contraintes, mais elles reculent sans cesse. Qu’est-ce qui compte en définitive ? Que chaque équipement que l’on utilise ait accès au même univers numérique : avec Internet et des services de plus en plus faciles à utiliser qui regorgent toutefois de plus en plus d’intelligence cachée – ceci grâce notamment au Cloud et à Internet – on accède à cet univers numérique continuel. A tel point, et c’est amusant car c’est encore Microsoft qui montre encore l’exemple, c’est que le Smartphone, dispose des mêmes applications que le PC de bureau et peut devenir lui-même un PC de bureau si on lui connecte un clavier et un écran, la souris n’étant même pas nécessaire puisque l’écran du téléphone est tactile.

Du fait que Microsoft ait racheté Nokia a permis à Microsoft de conforter sa position et de penser autrement. Fort du rachat de cette société qui a longtemps été leader dans le monde de la téléphonie mobile, Microsoft a prolongé son nouveau Windows 10 sur les tablettes et les smartphones en ayant eu le soin d’uniformiser le fonctionnement des applications pour tous les types d’écrans. Entre nous, étant donné que Nokia avait fabriqué des écrans dans les années 1990 2000, et étant donné que la Xbox One a été pensée pour être compatible Windows 10, je ne serais pas étonné qu’on nous dévoile bientôt une nouvelle télé universelle sous Windows 10 compatible Xbox, voire un projecteur vidéo équipé de la même façon… Bref, ce serait logique à plus d’un titre.

Pour compléter le tableau, Microsoft vient de mettre en place un nouveau dispositif dans sa solution professionnelle Office 365. Un service qui s’appelle Office 365 Vidéo, offrant aux entreprises la possibilité de se créer des services de diffusion de vidéos en Streaming, une sorte de Youtube privé… Quand vous complétez avec les services qui permettent de travailler à plusieurs sur un même document tandis que chaque personne peut continuer à travailler sur ce document avec n’importe quel terminal PC, tablette, smartphone, vous commencez à entrevoir les immenses possibilités de création dont votre cerveau peut se servir à tout instant sans avoir besoin de passer par une note dans un calepin ou sur un post-it : on entre dans l’ère de l’instantanéité et de la continuité de l’outil numérique.

En définitive, c’est là que se pose le problème des moyens d’exploiter le plus vite et le plus efficacement cet univers numérique et l’usage d’un casque de réalité virtuelle prend ici tout son sens pour des usages autres que les jeux vidéo.

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Vous rêvez de Silicon Valley ? Témoignages et conseils

couverture-hd_programmez189En ce mois d’Octobre 2015, découvrez dans le magazine en kiosque Programmez N° 189, comment les profils qui s’intéressent au nouvelles technologies et rêvent de Silicon Valley peuvent envisager d’aller y travailler et dans quelles conditions. Plusieurs interviews intéressantes et des conseils compilés

Un article que j’ai pu réaliser en me rendant à San Francisco et la Silicon Valley en Juillet 2015 avec l’aide d’Alain Baritault avec qui nous avons travaillé sur un autre sujet dont je vous reparlerai : les Startup et les moyens d’assurer leur lancement avec la communication adéquate. Si vous avez des besoins, vous pouvez aussi me contacter par email ou par le formulaire de contact.

En attendant, vous pouvez vous procurer le magazine en kiosque et sur Magazine Programmez N°189

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La Silicon Valley, la high tech à grande vitesse sur RCF Méditerranée

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Une affiche de recrutement de talents High Tech le long de l’autoroute 101 à San Francisco

P189-SFO-Olivier-PavieLa Silicon Valley : un rêve pour travailler ?

La Silicon Valley, c’est l’endroit où sont nées Apple et des milliers d’entreprises dans le domaine dae la high tech ces cinquante dernières années. Tout a commencé lorsque les premières puces électroniques ont été imaginées et produites. La Silicon Valley, c’est en Californie, à 60 km environ au Sud de San Francisco. C’est là que se déroule une des grandes aventures de James Bond, Dangereusement Vôtre (dont le titre anglais est A view to a kill), lorsqu’il se bat contre le méchant fabricant de puces électroniques Max Zorin et que cela se termine sur le grand pont rouge, le Golden Gate à San Francisco. Bref. La Silicon Valley se répartit autour des Villes de Cuppertino, siège d’Apple, Moutain View, siège de Google, Palo Alto, siège de Facebook, mais aussi là où a été fondé Hewlett Packard et cela remonte à 1939 !

Dans la Silicon Valley et à San Francisco, j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer beaucoup de gens dont une partie de la communauté des ingénieurs et programmeurs Français. J’y ai été aidé par le Consulat de France à San Francisco, mais aussi la chambre de commerce Franco Américaine de San Francisco et le directeur de la BPI France, la Banque Pour l’Investissement française. Il faut savoir qu’il y a 60.000 français installés entre San Francisco et la Silicon Valley avec 70% d’ingénieurs et 30% de profils types écoles de commerce. Il y a aussi 60.000 personnes du monde entier qui veulent émigrer en Californie chaque année et qu’il manque quasiment en permanence 40.000 profils techniques type Ingénieurs.

Chronique diffusée sur RCF Méditerranée le 3 Octobre 2015 à 9h12

Avec la participation de Roland Dubois.

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